Il existe plusieurs puces
Les entomologistes recensent à ce jour plus de 2 500 espèces de puces. Evidemment, nous ne les fréquentons pas toutes. Celles que nous connaissons suffisent amplement à nous rendre fous. Parmi ces milliers de puces, seules ces espèces font (malheureusement) partie de notre quotidien :
- La puce du chien
- La puce du chat
- La puce du rat
- La puce de l’humain
Comme les puces ne sont pas très difficiles, elles peuvent tout à fait librement passer d’un hôte à un autre. Ainsi, la puce du rat peut faire un tour du côté des humains pour se nourrir en sang. Il peut même y avoir plusieurs espèces de puces sur un même mammifère.
C’est cette capacité d’adaptation qui a engendré d’importantes épidémies. L’Histoire en est témoin : ce ne sont pas les rats mais les puces qui sont responsables des grandes épidémies de peste.
Quelle est la différence entre les espèces de puces ?
Alors que le temps de développement et la durée de vie constituent les principaux éléments différenciants entre les puces, elles possèdent plusieurs points communs :
- Elles représentent l’ordre des siphonaptères (du latin sipho, « tube »), en lien avec leur anatomie buccale.
- Elles sont ectoparasites : elles vivent du corps de leur hôte.
- Ce sont des insectes de très petite taille (aux alentours de 3 mm).
- Dépourvues d’ailes, elles peuvent néanmoins sauter jusqu’à 30-40 cm grâce à leurs grandes pattes arrières.
Le cycle de vie de la puce est également le même pour toutes les espèces. En effet, elles pondent des œufs (jusqu’à 50 par femelle par jour) qui deviennent des larves puis des nymphes et ensuite de nouvelles puces adultes. Elles poursuivent ensuite le cycle en continuant à infester leur hôte. Comme elles sont hématophages (elles se nourrissent principalement de sang), elles restent sur leur hôte pour se nourrir en permanence. Les œufs ou les larves peuvent tomber et se développer en extérieur. En revanche, pour sortir du cocon, la puce attend des conditions favorables (mammifère à proximité, chaleur humide…). Cette période de dormance peut durer jusqu’à un an. En revanche, une fois active, sans hôte pour se nourrir, la puce meurt au bout de quatre jours.
Comment stopper la vie de la puce ?
Les puces préfèrent proliférer sur leur hôte plutôt que sauter pour en trouver un autre. Malheureusement, comme leurs œufs et leurs larves peuvent tomber, le risque de contamination d’un environnement est très fort. Aussi, dès que votre animal est infesté de puces à Bordeaux, il faut rapidement réagir. En effet, comme nous l’avons évoqué précédemment, les puces sont des vecteurs de maladies qui peuvent s’avérer très dangereuses.
Le traitement préventif régulier de votre animal reste la meilleure solution pour éviter que cela arrive. Si malgré toutes vos précautions, les puces ont commencé leur invasion, il vous faudra traiter autant votre animal que votre environnement. Cela passe évidemment par le nettoyage des lieux où il se couche (panier, canapé, lit, coussins…). Par ailleurs, le traitement des sols est fondamental : les œufs et les larves dans la moquette et dans les parquets y attendent leurs hôtes.
Selon le niveau d’infestation, nous vous conseillons de faire appel à un désinsectiseur à Bordeaux. Chez LGH, nous utilisons des produits de qualité professionnelle. En pulvérisation ou avec des bombes aérosols, nous traitons les pièces contaminées de manière ciblée. Et ce, de façon à exterminer les puces et à préserver votre environnement. L’utilisation de ces solutions nécessite de grandes précautions. Seul un professionnel de la désinsectisation à Bordeaux peut vous aider.
Si vous pensez avoir des puces chez vous à Bordeaux, contactez-nous !