Dans l’association rat-peste, plus le temps passe, plus les découvertes historiques modifient des certitudes ancrées depuis des siècles. Ainsi, il s’avère que le rat n’est pas responsable de la peste. Aussi, il y aurait en fait deux rats dans cette histoire : le rat noir et le rat brun.

Le rôle du rat dans l’histoire de la peste

La peste a sévi à de nombreuses reprises en Europe entre le 14ème et le 18ème siècle. Le rapprochement avec le rat a longtemps été fait, tellement l’animal pullulait pendant ces périodes. Or, une récente étude a démontré que le rongeur n’était pas responsable directement de l’épidémie. En effet, les coupables seraient les puces qui voyageaient à dos de rats ! Infectées par la bacille Yersinia pestis, elles piquaient les humains pour se nourrir de leur sang. Elles leur transmettaient alors la bactérie qui se frayait un chemin jusqu’au sang et aux ganglions lymphatiques, présents partout dans le corps.

Les humains luttaient avec leurs moyens et les connaissances de l’époque. Pourtant, ce qu’ils ne savaient pas, c’est que le rat allait les aider dans cette bataille. Pas le rat noir (Rattus rattus) qu’ils croyaient responsable du fléau. Il s’agissait en fait du rat brun (Rattus norvegicus). Les historiens datent son arrivée en Europe au début du 18ème siècle. Venu d’Asie, il aurait paradoxalement contribué à la réduction de la propagation de la peste bubonique. Mais comment ?

Les rats bruns, plus agressifs et territoriaux, ont progressivement supplanté les rats noirs, réduisant ainsi leur population. De fait, les rats noirs, moins robustes et moins compétitifs, ont été contraints de quitter leurs habitats traditionnels, souvent situés à proximité des humains. Cette migration forcée a eu un effet significatif sur la propagation de la peste. En effet, les puces responsables de la transmission de la peste étaient majoritairement présentes sur les rats noirs. Avec la diminution de la population de rats noirs, le nombre de puces infectées a également chuté, contribuant ainsi à la réduction des épidémies de peste en Europe.

En résumé, ces découvertes récentes possèdent un point commun : l’analyse comportementale des nuisibles comme les rats et les puces. En effet, c’est grâce à cela en partie que l’histoire de la peste commence peu à peu à varier. Cela démontre clairement l’intérêt de la connaissance du comportement des animaux. Au sein de notre entreprise de dératisation à Bordeaux, cela nous sert également pour lutter contre les rongeurs comme les rats.

Connaître le rat brun

Le rat brun, également connu sous le nom de surmulot, se distingue par plusieurs caractéristiques physiques et comportementales qui en font un compétiteur redoutable pour le rat noir.

rat d'égoutLa morphologie du surmulot

Par sa taille et son poids, le rat brun, appelé surmulot ou rat d’égout, affiche une supériorité physique face au rat noir. En effet, il mesure entre 20 et 25 cm de longueur, sans compter la queue. Il pèse généralement entre 200 et 500 grammes. Concernant son pelage, il est épais et de couleur brun-gris, avec un ventre plus clair.

Comment se comporte le rat brun ?

Le rat brun préfère les environnements humides et souterrains, comme les égouts et les caves. Ce qui ne l’empêche pas de s’adapter à une variété d’environnements. Par conséquent, vous le rencontrerez autant dans des zones urbaines que rurales. De plus, comme il est omnivore, il se nourrit de tout ce qu’il trouve. Cela dit, il possède quand même une préférence pour les céréales.

Comme la grande majorité des rongeurs, le rat brun a un taux de reproduction élevé. Ainsi, une femelle est capable de donner naissance à plusieurs portées de 6 à 12 petits par an. C’est la raison pour laquelle, il réussit à se développer sur un territoire qu’il défend âprement. En effet, le rat brun est très territorial. De telle sorte qu’il peut devenir agressif pour défendre son territoire. Ce qui lui donne un avantage sur le rat noir dans la compétition pour les ressources et les abris.

Les caractéristiques du rat noir

Le rat noir, en plus d’être plus petit et moins agressif que le rat brun, présente également des traits distinctifs.

À quoi ressemble le rat noir ?

rat noir peste puces

Le rat noir possède également d’autres petits noms. Ainsi, vous pourrez entendre parler de rat des champs ou encore de rat des greniers ou rat des navires. Plus petit que le rat brun, il mesure entre 16 et 22 cm de longueur, sans compter la queue, et il pèse entre 100 et 300 grammes. Il se différencie également pas son pelage, lisse et noir ou gris foncé, avec un ventre plus pâle.

Le comportement  du rat noir

À l’inverse du rat brun, le rat noir préfère les zones sèches et en hauteur, comme les greniers et les toits. Contrairement au rat brun, il s’adapte moins facilement aux variations environnementales. En revanche, il possède un point commun avec le rat d’égout : il est également omnivore. Toutefois, il a une préférence marquée pour les fruits et les graines.

Bien que son taux de reproduction soit quasi similaire à celui du rat brun (portées de 5 à 10 petits plusieurs fois par an), le rat noir possède un territoire plus restreint. Moins agressif que son cousin, le rat noir a tendance à être plus timide et à éviter les conflits. Ce qui le désavantage dans la compétition directe pour la recherche de nourriture et d’habitat.

Grâce à la connaissance de toutes ces informations, nous adaptons nos interventions de dératisation dans la métropole bordelaise.

La lutte contre les rats à Bordeaux

En tant que dératiseurs professionnels à Bordeaux, notre mission est de protéger les entreprises et les habitations contre les infestations de rats. Voici comment nous procédons pour assurer un environnement sain et exempt de nuisibles.

Inspection initiale et mise en place d’un plan de lutte

rat noir rat des champs

Tout d’abord, nous échangeons longuement avec notre interlocuteur sur site. Il s’agit de déterminer à quel nuisible nous aurons affaire et quel sera le contexte. Ensuite, nous programmons une intervention qui débutera par une inspection minutieuse des locaux. Il s’agit pendant cette étape d’identifier les signes d’infestation, tels que les déjections ou les traces de rongement. Aussi, cela nous permet de savoir s’il s’agit de rats bruns ou de rats noirs.

Une fois ce diagnostic terminé, nous définissons un plan de lutte qui consistera à

  • Obturer les points d’entrée : nous identifions et bouchons les points d’entrée potentiels pour empêcher les rats d’entrer. Cela inclut les trous dans les murs, les conduits et les ouvertures autour des portes et fenêtres.
  • Poser des pièges et appâts : des pièges mécaniques et des appâts placébo sont placés de manière stratégique pour capturer des rongeurs.
  • Utilisation d’appâts chimiques : si les pièges mécaniques prouvent la présence de nuisibles, nous utilisons des produits spécifiques et sécurisés pour éviter tout risque pour les enfants ou les animaux.

La vigilance reste de mise

Même si l’opération de dératisation a réussi, nous conseillons toujours de rester vigilants. Lorsque nous intervenons dans des boulangeries, des restaurants ou des usines pharmaceutiques, nous proposons des contrôles réguliers. Cela entre dans le cadre d’un contrat de sanitation qui nous permet d’assurer la pérennité du plan de lutte. Par exemple, pendant la période de dératisation, nous pouvons remplacer les appâts et ajuster les mesures en fonction de l’évolution de la situation.

L’importance des mesures préventives

À l’issue de chaque intervention, nous donnons toujours des conseils en matière de mesures préventives. Cela peut inclure des recommandations sur la gestion des déchets, le stockage des aliments et l’entretien des bâtiments. De cette façon, nous évitons souvent de nouvelles infestations. Par ailleurs, lorsque nous intervenons dans un restaurant ou dans un hôtel, nous fournissons des rapports détaillés sur nos interventions. Aussi, nous leur proposons des formations afin de sensibiliser le personnel aux signes d’infestation et aux bonnes pratiques d’hygiène pour prévenir les infestations de rats.

Pour conclure, l’arrivée du rat brun en Europe a joué un rôle inattendu mais crucial dans la réduction de la propagation de la peste en chassant le rat noir, porteur des puces vectrices de la maladie. Connaître les caractéristiques distinctes de ces deux espèces a permis aux historiens de clarifier certains points concernant l’histoire de la peste. De notre côté, en tant qu’experts en dératisation à Bordeaux, cela nous aide à mettre en œuvre des stratégies de lutte efficaces et adaptées.

Si vous suspectez la présence de rats dans votre entreprise ou souhaitez mettre en place des mesures préventives, n’hésitez pas à faire appel à notre expertise pour garantir un environnement sain et sécurisé.

Pour plus d’informations sur nos services de dératisation à Bordeaux, contactez-nous.

Besoin d'un expert ?

Un problème de nuisible, parasite, bio-agresseur… vous souhaitez protéger votre site ?

Nous réalisons une inspection et nous vous envoyons un devis détaillant nos solutions préventives et curatives.

Contactez-nous
LGH 2024 - Tous droits réservés