Le rat, source d’inspiration
Le rat, héros de l’art ? Anagramme volontaire ou simple coïncidence ? La bestiole est tellement présente dans l’art que ces questions peuvent se poser. Le dernier exemple en date a rassemblé près de 40 000 personnes ! C’est dire la popularité de l’animal. Il s’agit de l’exposition Banksy qui s’est tenue à Libourne les deux premières semaines de mai. En tant que dératiseur à Bordeaux, LGH ne pouvait manquer cela ! Symbole phare des œuvres de l’artiste britannique, le rat figure dans grand nombre d’entre elles. « Radar Rat », « Le rat anarchiste », « Love rat »… Dans toutes ses créations, Banksy utilise le rat pour représenter la race humaine et critiquer les travers de notre société.
Avant lui, l’artiste français Blek le Rat apposait déjà ses pochoirs dans toutes les grandes villes du monde. De Paris à New York en passant par Miami, il a commencé à s’exprimer sur les murs il y a plus de 40 ans. Et déjà le rat était le sujet principal de ses œuvres. Anagramme du mot art et « seul animal qui survivra à l’apocalypse », le rat l’a inspiré dès ses débuts dans les années 1980. Précurseur du street art, il a fait naître de nombreux artistes, dont Banksy.
Le rat partout dans l’art
Les deux artistes ne sont pas les seuls à avoir trouver l’inspiration dans la symbolique du rat. Le rongeur est représenté dans de nombreuses œuvres. La poésie, la littérature, les arts graphiques, le cinéma… Le rat est partout dans l’art depuis des siècles. En remontant très loin, on le retrouve notamment sur les façades d’édifices religieux. À titre d’exemple, les gargouilles de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris nous emmènent au Moyen Âge. L’une d’entre elles en particulier est fascinante. Parmi les éléments de la sculpture on retrouve en effet une « boule aux rats ». La boule représentant notre monde et les rats les dangers qui le menacent.
Objet de répulsion et de fascination, le rat véhicule une symbolique très forte. À la fois annonciateur de mauvaises nouvelles et lanceur d’alerte, il possède de nombreux visages. C’est sans doute la raison pour laquelle il offre aux artistes un porte-voix idéal pour s’exprimer et transmettre leurs messages. Par ailleurs, son mode de vie souterrain et clandestin en fait l’alter ego fidèles des street artistes qui agissent dans l’ombre. La comparaison va même jusqu’à donner naissance à un nouveau terme pour les évoquer : on les appelle les « street ratistes » !
Finalement, si on parcourt le paysage artistique dans lequel évolue le rat, on peut vite être fait comme un rat devant une telle notoriété. On peut même finir rat de bibliothèque à force de consulter tous les ouvrages où il apparait (Kafka, Dostoïevski, Camus…). Vous voyez, le rat est partout !
En tant que dératiseur à Nantes, LGH s’occupe de la créature qui véhicule des maladies. En tant que lecteurs et amateurs d’art, nous découvrons le rongeur sous un nouveau jour, toujours avec la même fascination pour ses incroyables capacités d’adaptation.
Si vous voyez des rats dans des œuvres d’art, partagez-nous votre découverte ! En revanche, si vous vous voyez des rats chez vous à Bordeaux, contactez-nous !