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Pyrale indienne, pyrale des fruits secs, présente à Bordeaux
Plodia interpunctella Insecte : Lepidoptères Télécharger en PDFCaractéristiques
Taille
ADULTE : long de 8 à 12 mm et envergure de 16 à 20 mm.
LARVE : chenille de 12 mm maximum.
Description
Chez l’adulte, les ailes sont blanches de leur insertion à la moitié, la seconde partie est rougeâtre cuivrée. Une fine ligne foncée sépare ces 2 zones. Plus l’insecte vieillit, plus les couleurs s’homogénéisent. Au repos, ailes quasiment rabattues le long de l’abdomen. La larve, chenille blanche à jaunâtre avec une tête marron. Quand les denrées sont infestées, présence de fils de soie.
Ces pyrales indiennes sont celles que l’on trouve à Bordeaux, Nantes ou Toulouse lors de nos interventions.
Cycle biologique
La femelle pond de 150 à 200 oeufs sur les denrées. Le cycle est très variable en fonction des conditions de température, humidité, qualité nutritionnelle des denrées… Vie larvaire de 15 jours à plusieurs mois. Chrysalide de couleur marron dans un solide cocon de soie blanche. Durée de 1 à 4 semaines. Vie de l’adulte courte.
Régime alimentaire
Extrêmement variable mais toujours d’origine végétale : blé, riz, noix, amandes, dattes, noisettes mais aussi des pâtes, des gâteaux apéritif, gâteaux secs… Toujours sur des denrées avec une certaine granulométrie (n’attaquent pas les farines « pures » ).
Habitat et mode de vie
Pyrale cosmopolite & très présente dans tous types de sites : habitation, boulangerie, restaurant… Les larves se développent dans des accumulations de farine : carénage de machines, dessus d’IPN, de luminaires… Les larves quittent les denrées infestées pour leur nymphose. Présence de cocons souvent visibles dans les angles mur/plafond.
Nuisances
Déprédation de denrées stockées. Accumulation de soies rendant les aliments impropres à la consommation.
Traitement
Nettoyage rigoureux et régulier à préconiser. Toutes les zones où il y a accumulation de matière végétale à cartographier et à intégrer dans le plan de nettoyage.
Possibilité d’utilisation de pièges à phéromones afin de diminuer la population de mâles. Mesures correctives si nombre d’individus piégés supérieur à la normale (à définir selon le site). Pièges à phéromones à éviter en habitation (possibilité d’attirer des mâles des appartements ou immeubles mitoyens). En dernier recours, possibilité d’effectuer une désinsectisation avec un insecticide non rémanent (Pyrèthre végétal).
Anecdote
Souvent diagnostiqué en habitation par le comportement des larves quittant les denrées infestées pour constituer leur chrysalide. Les résidents indiquent « des asticots grimpant sur les murs » .