De nombreuses espèces se retrouvent qualifiées de nuisibles. Or, derrière ce terme se cachent plusieurs autres dénominations. Pour savoir quelles sont les espèces considérées comme nuisibles, nous avons donc listé les différentes dénominations.
Les caractéristiques d’une espèce nuisible
Si on recherche dans un dictionnaire classique de la langue française la définition du mot « nuisible » et, par extension, les caractéristiques d’une espèce nuisible, on trouve ceci : « Qui nuit, qui fait tort à quelque chose, à quelqu’un ; dangereux, néfaste ». Par conséquent, les espèces dites nuisibles ont des effets néfastes voire dangereux. Globalement, pour résumer, on pourrait décrire ces espèces comme des animaux qui posent problème, soit par leur comportement (prédation, régime alimentaire, construction, agressivité…), soit par leur abondance (reproduction importante, invasion d’un territoire…), soit par le risque qu’ils représentent pour la santé publique.
Ainsi, les dommages que les nuisibles provoquent sont d’ordre sanitaire, écologique et, toujours, financier. Cette distinction se retrouve dans différentes classifications qui permettent de les surveiller et de mettre en place des actions de lutte ciblées.
Les différentes classifications d’espèces nuisibles
Parmi les différentes classifications officielles d’espèces nuisibles, on en retrouve deux principales en France :
Les ESOD, appelées nuisibles jusqu’en 2016
Chacune de ces classification fait l’objet d’une définition précise rattachée à un cadre légal. Ainsi les ESOD, nommées comme « nuisibles » jusqu’en 2016, dépendent du Code de l’environnement. Elles se divisent en trois groupes :
- Groupe 1 : Il s’agit d’espèces non indigènes (vison d’Amérique, rat musqué, ragondin, raton laveur, chien viverrin, bernache du Canada)
- Groupe 2 : Ce groupe concerne les espèces d’animaux indigènes susceptibles d’occasionner des dégâts. Cette liste est établie sur proposition du préfet de chaque département pour trois ans. Elle comprend : le corbeau freux, la belette d’Europe, la pie bavarde, le renard roux, et l’étourneau sansonnet, la fouine, la corneille noire, le Geai des chênes et la martre des pins.
- Groupe 3 : le sanglier, le pigeon ramier et le lapin de garenne viennent compléter la liste. L’arrêté ministériel du 3 avril 2012 fixe chaque année les modalités et les période de chasse les concernant.
Leur contrôle se fait notamment par le biais de piégeurs agréés pour les tuer et selon certaines règles (mode de capture, saisons à respecter…).
Les EEE, des espèces animales et… végétales
Concernant les EEE, il s’agit à la fois d’espèces animales et d’espèces végétales. La liste a permis de classer plus de 450 espèces : 202 espèces fauniques et 248 espèces floristiques. Il s’agit de la réunion de la liste des espèces préoccupantes pour l’UE (Union européenne) selon le règlement européen (n° 1143/2014) et celle des espèces propres à nos territoires (métropolitains et ultramarins) définies dans le Code l’environnement. De cette façon, les autorités nationales peuvent déterminer quelles espèces interdire à l’importation. En effet, plusieurs des EEE sont arrivées en France et en Europe après avoir été acquises dans un autre pays. Ainsi, pour introduire ou posséder un animal exogène, il faut demander l’autorisation. Le risque le plus grand étant de provoquer un déséquilibre biologique.
Mise à jour régulièrement, cette liste comprend notamment le moustique tigre et le frelon asiatique, arrivés dans des cargaisons de marchandises.
Les nuisibles dans la profession de dératiseur désinsectiseur
En parallèle des classifications françaises et européennes, les nuisibles dans la profession de dératiseur désinsectiseur comprennent notamment les vermines et les vecteurs. Il s’agit ici essentiellement d’animaux nuisibles pour la santé humaine (physiologique et mentale). Nous les retrouvons notamment dans les Règlements sanitaires départementaux (RSD), propres à chaque département. Issus de l’ancien article 1er du Code de la Santé Publique (CSP) de la fin des années 1970, ils intègrent tous différents articles concernant la lutte anti-nuisibles. Ainsi, l’article 23.1 précise que « Dans les logements et leurs dépendances, tout occupant ne doit entreposer ou accumuler ni détritus, ni déjections, ni objets ou substances diverses pouvant attirer et faire proliférer insectes, vermine et rongeurs ou créer une gêne, une insalubrité, un risque d’épidémie ou d’accident. »
Les vermines dans les logements
Parmi les espèces que l’on pourrait qualifier de vermines les plus courantes dans les logements, les punaises de lit font partie des espèces visées par la lutte anti nuisibles d’un désinsectiseur à Bordeaux. Et ce, bien qu’elles ne soient pas citées dans les RSD dont les dernières actualisations datent de la fin des années 2010. Pourtant, alors que ce petit insecte se reproduit vite et se nourrit de sang humain, son caractère nuisible ne fait aucun doute. En effet, outre l’inconfort sanitaire qu’elle génère, la punaise de lit provoque des dégâts psychologiques et économiques à prendre au sérieux.
De même, les frelons asiatiques figurent également parmi les espèces au cœur de la lutte anti-nuisibles. Ainsi, cette EEE possède un comportement néfaste pour l’environnement (ils déciment les essaims d’abeilles Apis mellifera). Ce qui leur vaut de faire partie des espèces classées dangers sanitaires sur tout le territoire français. Ils représentent également un danger direct pour l’Homme à cause de leurs piqûres douloureuses qui conduisent parfois à la mort.
La lutte anti-nuisibles contre les vecteurs
En plus des vermines, les professionnels de la lutte anti-nuisibles agissent également contre les vecteurs. Ces espèces véhiculent des maladies souvent dangereuses :
- Les rongeurs (rats, souris…) transmettent la leptospirose
- Les moustiques tigres sont des vecteurs de la dengue, du paludisme…
- Les pigeons sont des vecteurs de maladies comme la salmonellose
Dans la Section 4 du Titre 6, les RSD listent les mesures à prendre pour lutter contre ces espèces et ainsi éviter des épidémies.
Du fait de leur expertise et de leur expérience, les professionnels de la dératisation à Bordeaux savent quelles sont les espèces considérées comme nuisibles. De plus, ils connaissent les différentes règlementations visant les locaux professionnels et les logements collectifs. C’est dans ce contexte spécifique qu’ils agissent. Ainsi, leurs interventions visent à lutter contre la présence de rats, frelons asiatiques, punaises de lit, blattes… Bref, toutes les espèces nuisibles à la santé de l’Homme et à l’hygiène des bâtiments.
Par conséquent, si vous rencontrez des problèmes de rongeurs ou d’insectes, n’hésitez pas à nous contacter !