Si on regarde de quand date la dernière épidémie de peste en France, on constate qu’elle n’est pas si loin… En effet, elle date du 20ème siècle ! Plus précisément de 1920, juste après la Première Guerre Mondiale. Cette épidémie a été appelée « La peste des chiffonniers » car tout est parti d’un quartier insalubre de Paris, essentiellement habité par les ouvriers du chiffonnage. Rapidement circonscrite grâce aux découvertes scientifiques de la fin du 19ème siècle, l’épidémie a fait 34 morts, loin des 90 000 personnes tuées lors de la peste de Marseille en 1720.
Les rats sont les faux responsables des épidémies de peste
Comme les rongeurs sont souvent dans les parages dès que la peste sévit, le rapprochement peut vite se faire. Or, les rats sont les faux responsables des épidémies de peste. En effet, depuis la fin du 19ème siècle le point commun entre le rat noir et la peste a été établi à l’institut Pasteur : ce sont les puces transportées par les rats qui transmettent la maladie Yersinia pestis. Et il s’agit bien du rat noir et non du rat brun ! Lors de « La peste des chiffonniers », plusieurs anecdotes ont confirmé la théorie de la puce comme vectrice de la maladie. En effet, certaines victimes, avant de mourir, ont déclaré avoir été atteintes après des piqûres de puces. De plus, alors que les vivants restaient près des morts lors des veillées mortuaires, des personnes ont été contaminées par les puces qui étaient encore sur les défunts.
Pourtant, l’image du rat reste associée à celle de la peste bubonique. Cette mauvaise réputation repose essentiellement sur trois points :
- Les puces sont nombreuses à vivre sur les rats
- Comme les rats se reproduisent vite, ils transportent une grande population de puces
- Les rats aiment les lieux insalubres où l’hygiène publique est négligée
Cela explique en grande partie l’épidémie qui a touché la communauté des chiffonniers à Paris en 1920. Non seulement, ils logeaient dans des bâtiments précaires mais leur métier les mettaient également en contact avec des détritus. En effet, ils récupéraient et triaient des tissus usagés, des os, des peaux d’animaux… qu’ils trouvaient dans la rue ou dans les poubelles pour les revendre ensuite. Leurs conditions de vie associées à l’insalubrité de leurs rues qui se trouvaient dans le secteur des anciennes fortifications de la ville (aujourd’hui le périphérique) les ont fait côtoyer d’autres habitants : les rats. Même s’ils ne sont pas les coupables directs de la peste, les rats véhiculent des maladies infectieuses graves (leptospirose, méningite…). Ne pas maîtriser les populations de rats reviendrait à courir un important risque sanitaire.
Les causes de l’infestation de rats lors de la dernière épidémie de peste
L’hygiène de Paris explique largement les causes de l’infestation des rats lors de la dernière épidémie de peste. Ainsi, cela nous rappelle les mesures à prendre pour éviter une surpopulation de rats :
- Fermer hermétiquement les poubelles
- Veiller à l’entretien des canalisations
- Ne pas laisser de nourriture à l’air libre
- Eviter les amoncellements d’objets qui peuvent abriter des rats
Malheureusement, en 1920, les chiffonniers et leurs familles n’avaient probablement pas ces informations. De plus, ils n’avaient certainement pas d’autre choix que de vivre dans ces quartiers insalubres appelés « zones ». Aujourd’hui, bien que nous connaissions les mesures préventives à mettre en place, il reste des situations dans le monde où les conditions de vie et les environnements restent propices à l’arrivée massive de rats infectés de puces. C’est notamment le cas de Madagascar où des cas de peste pulmonaire sont régulièrement signalés (280 à 600 cas par an). Bien que les puces soient les responsables directes, éradiquer les rats reste la seule solution pour stopper l’épidémie de peste.
Quelles sont les solutions pour exterminer les rats ?
Face à la présence de rongeurs, un dératiseur professionnel à Bordeaux sait quelles sont les solutions pour exterminer les rats. En 1920, les autorités avaient lancé plusieurs actions pour circonscrire l’épidémie de peste et lutter contre la surpopulation de rats. Ils avaient notamment lancé une chasse aux rats avec prime (0,25 centime par queue de rat). Malheureusement, entre les arnaqueurs qui élevaient des rats pour les vendre et le risque pris en capturant des rats infestés de puces pesteuses, cette solution s’est avérée être une fausse bonne idée. En parallèle, en complément des soins apportés aux malades, une mesure plus radicale a permis d’éradiquer la contagion : tout foyer suspecté devait être évacué puis désinfecté… au Cresyl et à la chaux !
Aujourd’hui, les conditions d’hygiène s’étant considérable améliorées, c’est surtout notre mode de vie qui attire les rats. L’urbanisation de la société a notamment concentré les populations de rats dans les villes. Aussi, lors de nos interventions de dératisation à Bordeaux, nous effectuons un diagnostic préalable qui nous permet de repérer :
- Les causes de la présence de rats (poubelles qui débordent, canalisations défectueuses…)
- Les lieux de passage des rats
- Les points où nous allons positionner les pièges
Ensuite, nous procédons à la mise en place des appâts et nous planifions le suivi des résultats avec le client. Grâce au raticide que nous utilisons, les rats ne se méfient pas et disparaissent rapidement. Par ailleurs, nous apportons des conseils préventifs à chacun de nos clients. Et ce, afin d’éviter que d’autres rats viennent s’installer.
Pour lutter efficacement contre les rats, vous pouvez nous contacter !